Faye Massata
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Le Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) a abrité le lancement d’un forum national sur l’horticulture pour deux jours. Inaugurée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, en présence de son homologue ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, cette rencontre ambitionne de dessiner une nouvelle feuille de route pour un secteur à fort potentiel.
L’objectif principal du forum est clair : dresser un bilan complet du sous-secteur horticole et élaborer des stratégies concrètes pour exploiter pleinement les chaînes de valeur. L’ambition ultime est de contribuer de manière significative à la souveraineté alimentaire du pays. Pour y parvenir, toutes les parties prenantes, des producteurs aux chercheurs en passant par les techniciens, sont invitées à échanger et à collaborer.
Des défis et des solutions au cœur des discussions
Les participants se pencheront sur une série de défis majeurs qui entravent le développement de l’horticulture. Le changement climatique et ses impacts sur les cultures seront au centre des débats, tout comme les problématiques liées à la santé et à la fertilité des sols, à la gestion des maladies et des ravageurs, et à la qualité sanitaire des produits. Les circuits de commercialisation seront également passés au crible pour identifier les goulets d’étranglement.
Au-delà du diagnostic, le forum a pour mission d’être un espace de partage et d’innovation. Il s’agira de faciliter l’échange de connaissances et d’expériences pour une gouvernance plus collective et équitable du secteur. L’identification de solutions innovantes est également un point clé. Qu’il s’agisse de développer des variétés résilientes, de mettre en place des stratégies de fertilisation plus performantes ou d’améliorer la logistique et la transparence des transactions, l’objectif est de stimuler la productivité et la durabilité.
Vers une collaboration renforcée et une feuille de route concrète
Le forum servira également de plateforme pour favoriser les partenariats entre le secteur public, le secteur privé et les organisations non gouvernementales. Cette synergie est jugée essentielle pour soutenir la croissance du secteur. Enfin, les discussions déboucheront sur l’identification et l’activation des leviers institutionnels, économiques, technologiques et sociaux nécessaires à une meilleure régulation des marchés agricoles.
L’aboutissement de ces travaux sera l’élaboration d’une feuille de route stratégique et opérationnelle. Ce document servira de boussole pour l’ensemble des acteurs, avec des indicateurs de suivi précis et des engagements clairs pour garantir la mise en œuvre des recommandations. Ce forum marque ainsi une étape importante vers la construction d’un avenir plus prospère et plus sûr sur le plan alimentaire pour le Sénégal.