Comment le PM Ousmane Sonko a Fait Plier Donald Trump

Amsatou F

fayemaster7@gmail.com

La scène géopolitique internationale a été le théâtre d’un bras de fer inattendu mais décisif, opposant l’administration de Donald Trump et le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko. Un affrontement qui a mis en lumière la complexité des dynamiques de pouvoir et la résilience des nations africaines face aux pressions extérieures.

Alors que l’administration Trump avait, dans un premier temps, laissé entrevoir une politique de « désengagement » ou du moins de « réévaluation drastique » des liens avec l’Afrique, privilégiant une approche transactionnelle et menaçant de réduire l’aide et les partenariats traditionnels, la réponse du Premier ministre Ousmane Sonko a été aussi audacieuse qu’efficace.

Face à ce qui s’apparentait à une tentative de minimiser l’importance du continent, le Premier ministre sénégalais n’a pas hésité à marquer une rupture stratégique. Plutôt que de se soumettre à l’Amérique, Ousmane Sonko a résolument tourné le dos à Washington, initiant un rapprochement spectaculaire avec la Chine et la Russie. Des visites officielles en Chine, des accords de coopération renforcés dans des domaines clés comme le commerce, l’investissement et l’énergie, et une posture diplomatique affirmée en faveur d’un monde multipolaire ont rapidement envoyé un signal clair à la communauté internationale. Le Sénégal, sous sa direction, s’est positionné comme un acteur clé du « Sud global », prêt à diversifier ses partenariats et à défendre ses propres intérêts.

Cette réorientation stratégique du Sénégal, puissance montante de l’Afrique de l’Ouest, n’est pas passée inaperçue à Washington. L’administration Trump, réputée pour son pragmatisme et sa recherche d’avantages économiques concrets, a rapidement dû réévaluer l’intérêt stratégique de l’Afrique. La perte potentielle d’accès à des ressources minières cruciales, la montée en puissance de rivaux géopolitiques dans des zones d’influence traditionnelles, et l’impact sur les chaînes d’approvisionnement mondiales ont forcé une prise de conscience.

Conscient de l’impératif de maintenir une influence en Afrique et d’accéder à ses richesses naturelles, Donald Trump a opéré un revirement notable. En juillet 2025, la Maison Blanche a convoqué les dirigeants de cinq pays africains, réputés pour leurs vastes réserves minières: le Gabon, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Mauritanie et le Sénégal.

Ce sommet, présenté comme une opportunité de renforcer les liens économiques et de discuter de partenariats « gagnant-gagnant », est largement perçu comme une reconnaissance de la force de négociation acquise par l’Afrique.

La présence de son excellence Mr Bassirou Diakhar Diomaye Faye, qui a su prouver que l’Afrique pouvait tracer sa propre voie sans se plier aux injonctions unilatérales, est particulièrement symbolique.

Cette séquence géopolitique démontre la puissance de l’Afrique sur la scène internationale. Le bras de fer entre Ousmane Sonko et Donald Trump restera dans les annales comme un exemple marquant de la capacité des nations africaines à affirmer leur souveraineté et à forcer les grandes puissances à reconnaître leur importance stratégique et économique. Le jeu des alliances se redessine, et l’Afrique y joue désormais un rôle de premier plan, dictant en partie les règles du jeu.