Clin d’Œil de Sonko à sa Jeunesse Oubliée par certains cadres de PASTEF – handi-com

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23. septembre 2025 22:00

Clin d’Œil de Sonko à sa Jeunesse Oubliée par certains cadres de PASTEF

Hamza

fayemaster7@gmail.com

A l’hôtel King Fahd Palace, lors du lancement du Conseil National des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité, (PASTEF), Ousmane Sonko, leader du parti, a lancé une phrase qui a résonné profondément : « Seuls les jeunes sur les réseaux sociaux continuent le combat, et pourtant ! ils n’ont même pas de poste. » Ces mots, qui méritent à eux seuls de longues analyses, ont mis en lumière le désarroi d’une jeunesse dévouée, le cœur du combat de PASTEF, face à ce qu’elle perçoit comme un abandon par les nouveaux cadres du parti.

La jeunesse de PASTEF a été le fer de lance du nouveau parti au pouvoir, animée par une soif ardente de changement du système. Elle n’a jamais dévié de sa ligne, même face aux épreuves.

Pourtant, l’arrivée au pouvoir et la promotion de certains membres au rang de cadres au sein du gouvernement semblent avoir créé un fossé avec cette base jeune et militante. Nombreux sont ceux qui estiment que ces nouveaux cadres sont désormais en déphasage avec les aspirations profondes de la jeunesse qui s’est battue à leurs côtés, subissant parfois tortures et emprisonnements.

L’espoir de cette jeunesse a été freiné par des cadres qui, selon nos investigations, ont changé de fusil d’épaule. Loin de reconnaître l’engagement de ceux qui ont tout risqué, certains semblent maintenir la jeunesse issue de l’ancien régime ou, pire encore, oublier ceux qui ont été les véritables artisans de la lutte. Les salons d’accueil des nouveaux cadres regorgent de jeunes qui attendent désespérément une opportunité, voyant leur avenir volé et leur espoir s’envoler, laissant place à un désespoir grandissant.

Ce sentiment d’abandon et de trahison a des conséquences dramatiques. L’étincelle que représente encore leur leader, Ousmane Sonko, est parfois la seule lueur pour ces jeunes. Ils tentent de la maintenir vivante, même si cela signifie l’emporter hors des frontières ou se réfugier dans les réseaux sociaux, ces mêmes plateformes où le combat initial a pris racine.

La dure réalité est que ce désespoir pousse certains à des décisions extrêmes. Beaucoup de ces jeunes, pour avoir tenté de prendre la pirogue : « Barça ou Barsakh », sont aujourd’hui derrière les barreaux, pris au piège de l’alternative déchirante (Barcelone ou la mort), symbole de cette quête désespérée d’un avenir meilleur.

Le clin d’œil de Sonko à cette jeunesse oubliée est un rappel puissant de l’importance de ne pas délaisser ceux qui ont porté le mouvement sur leurs épaules. Il reste à voir si ces analyses se traduiront par des actions concrètes pour redonner espoir à une génération qui a tant donné pour un nouveau système qu’elle peine aujourd’hui à voir se matérialiser pour elle-même.

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