……

Selon le Collectif handicaps, qui représente 54 associations, a jugé que les récentes annonces du gouvernement pour simplifier les aides aux personnes handicapées étaient des « mesures de bon sens ». Néanmoins, le collectif a aussi clairement indiqué qu’il fallait aller plus loin.
La veille, le 9 juillet, la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Charlotte Parmentier-Lecocq, avait dévoilé 18 nouvelles dispositions. L’objectif ? « Alléger les démarches » et « réduire les délais » au sein des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), qui gèrent environ 5 millions de dossiers par an et attribuent les aides.
Dans un communiqué, le Collectif handicaps a salué ces mesures, les qualifiant de « bon sens ». Elles « ne révolutionneront pas la vie des personnes en situation de handicap, mais simplifieront certainement leurs démarches si elles sont appliquées en temps voulu », a-t-il précisé.
Réponses à des Attentes de Longue Date
Le collectif a souligné que « la plupart de ces dispositions répondent à des demandes de longue date ». Il a notamment cité l’application des droits à vie et la mise en place de rendez-vous pour les primo-demandeurs aux MDPH, afin de les aider à constituer leurs dossiers.
Les associations, porte-parole des personnes handicapées et de leurs aidants, « soutiennent l’objectif » du gouvernement de « mettre fin aux disparités territoriales dans l’examen des dossiers et l’ouverture des droits ». Elles ont également promis de « veiller à ce qu’il ne se transforme pas en vœu pieu ».
Cependant, le Collectif handicaps a exprimé des regrets, estimant qu’on « aurait pu aller plus loin sur beaucoup de points ». Il a mentionné plusieurs de leurs propositions qui nécessitaient un « investissement financier » mais qui n’ont pas été retenues en raison des « restrictions budgétaires actuelles ».